Mantes-la-Jolie
est une ville d'un peu plus de 44 000 habitants, située
sur la rive gauche de la Seine, dans le nord du département
des Yvelines, proche de celui du Val
d'Oise. La cité se trouve à 44 km
au nord-ouest de Versailles
(via A13), à 62 km au
nord-ouest de Paris
(via A13), et à 85 km
au sud-est de Rouen
(via A13).
Dautres
cités alentours valent d'être visitées
car ayant été elles aussi magnifiées
par de grands artistes peintres :
La situation de la ville (bord de Seine,
à la frontière entre l'Île-de-France
et la Normandie),
explique l'expansion qu'elle prit au cours du moyen-âge.
Elle fut un centre commercial important, ainsi qu'une
place forte stratégique.
Mantes
devient l'une des plus importantes communes de France,
grâce à une charte du roi Louis VI dit
"le Gros" (1110) qui lui accorde de nombreux
privilèges. Le château de Mantes est
alors une des résidences privilégiées
des rois et de leur entourage.
Ainsi,
depuis le XIIIe siècle, les marchands disposent
du monopole du transport fluvial autour de Mantes.
La richesse de la ville explique la magnificence de
sa collégiale bâtie à partir du
XIIe siècle. Aprés la guerre de 100
ans, Mantes perd son rôle de place forte à
la frontière, et périclite petit à
petit.
En
1843, la première ligne de chemin de fer convoyant
des voyageurs, et reliant Paris à Rouen, passe
par Mantes-la-Jolie, ce qui va accélérer
son développement industriel. Desservie par
le train, Mantes-la-Jolie profitera également
de l'essor touristique des bords de Seine, à
la fin du XIXe et au début du XXe siècles.
Elle
attira également les peintres, dont les plus
renommés furent Corot, Daubigny, et le peintre
anglais Turner qui, le premier, peignit la collégiale
en 1833, ainsi que les environs de Mantes. Corot
et Turner influencèrent les Impressionnistes,
Corot par ses peinutures à l'extérieur,
sur le vif, et Turner
par son regard non photographique, rendant "l'impression"
ressentie par l'artiste. On peut donc affirmer que
Turner est bien le permier des impressionnistes, même
s'il n'en porte pas le qualificatif.
Mantes
a sa place dans la "vallée
des Impressionnistes" le parcours des peintres
de cette école. Fortement endommagée
par les bombardements alliés d'août 1944,
la vieille ville garde toutefois quelques monuments
ou bâtiments remarquables.
Au cœur de Mantes-la-Jolie (Vidéo
en français 16')
Mantes
en 1650 : îles sur la Seine, le vieux Pont, les
murailles entourant la ville, la cathédrale Notre-Dame
La
collégiale Notre-Dame date des XIIe et XIIIe siècles.
Elle a une élévation sur trois niveaux,
qui fait penser à la cathédrale Notre-Dame
de Paris. Sa disposition (orientation ouest,
trois grands portails, rosace) rappelle celle de
la cathédrale de Laon. La toiture en tuiles vernissées
a été entièrement refaite entre 2001
et 2002. A remarquer : le reste d'une église du
XIe siècle, la Tour
St-Maclou.
L'élévation
sur trois niveaux fait culminer la voûte à
près de 30 mètres de hauteur.
On
pense que ce vitrail a été réalisé
pour une chapelle funéraire royale à l'instigation
de Charles II de Navarre, dit "le Mauvais",
roi de Navarre de 1349 à 1387, et comte d'Évreux de 1343
à 1378. Les 6 personnages représentés font
partie de la lignée royale de Navarre
La
Collégiale Notre-Dame de Mantes-la-Jolie, 9 siècles d'histoire
(Vidéo en français 2'45)
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La
collégiale Notre-Dame, de style gothique des XIIe
(1170) et XIIIe siècles, classée aux Monument Historiques